Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les anecdotes d'une auxiliaire de vie sociale
Les anecdotes d'une auxiliaire de vie sociale
Publicité
Archives
5 février 2020

Grosse frayeur

Lundi matin,  j'ai un remplacement à faire chez Monsieur G. un monsieur de 90 ans. Je conduis  Monsieur G. au bureau de tabac sur sa demande. Il ne souhaite pas que je l'accompagne à l'intérieur. Comme il m'a fait faire un arrêt devant le guichet automatique de billet d'une banque avant, je devine que ce monsieur joue à des jeux d'argent ce qu'il me confirmera après. 

Je me gare de l'autre côté de la rue, et j'ai à peine eu le temps d'arrêter mon moteur, qu'il ouvre la porte en grand et descend , j'aperçois un éclair rouge et un bruit de freinage d'urgence et une voiture qui s'arrête à quelques centimètres de lui. J'ai poussé un grand cri, le conducteur de l'autre voiture était livide, n'arrivait pas à prononcer un mot avant de se mettre en colère (sûrement le contre coup).

Monsieur B. lui dit qu'il roulait beaucoup trop vite, l'autre disait qu'on n'ouvre pas une porte sans regarder si il y a une voiture qui arrive et moi j'essayais de calmer le jeu. Finallement chacun repart de son côté, et quand Monsieur B. revient du tabac, je lui demande pourquoi il était si pressé de sortir de la voiture, qu'il aurait pu attendre que je fasse le tour pour lui ouvrir la porte et il me dit" je ne voulais pas que vous me suiviez dans le bureau de tabac dans le cas où je gagnerai une somme importante au tiercé."

moi: "pourquoi? vous avez peur que je vous braque ?"je lui dis en riant

- "et oui, je ne vous connais pas" , je ne sais pas de quoi vous êtes capable.

c'est là que j'ai réalisé que certaines personnes doivent avoir peur de nous," ces intrus" que la famille impose mais  qui n'est pas le choix du bénéficiaire.

Depuis il a appris à me connaître, et je le sens plus détendu lorsque j'interviens chez lui.

 

 

  

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité